« Voir avec l’œil de l’esprit, c’est en effet non seulement percevoir les choses en deçà de leur apparence, mais aussi savoir que l’on contemple l’univers avec le regard de la subjectivité. C’est ainsi que notre imagination sans cesse pénètre la réalité. Et cette intimité avec le monde va plus loin à mon sens quand, par l’effleurement de la caresse au plus profond, se produit en nous l’extase du réel. En cette perception sensible et intuitive réside le fondement le plus sûr de la morale, ou de l’éthique, loin des dogmes et des conduites imposées – par sympathie, au sens fort du terme. »
La dame à la licorne. Perros-Guirec : Anagrammes, 2010.
Pastels, 32,5 x 25 cm, automne 2011.